Comme partout ailleurs, au Maroc c'est aussi la saison des chatons...
Mais avant de vous présenter nos derniers petits, un hommage à 2 de nos protégés, partis trop jeunes au Paradis des Chats.
MacDo et Rita (qui ont été présentés ici) étaient 2 petits d'un an environ, qui vivaient libres à l'Oasis. Ils ont subi, la même nuit, des attaques de chiens errants (Nous avons parfois des meutes de plus d'une dizaine de chiens qui passent), et n'ont, hélas, pas survécu à leurs blessures.
Votre vie a été bien trop courte, mais pleine d'amour et de tendresse.
Nous ne vous oublierons pas....
Nous ne vous oublierons pas....
DES PETITS NOUVEAUX ?

MINOUI
Ce petit bout nous a été déposé derrière l'Oasis un soir. C'est à minuit (d'où son nom...) que Lahcen l'a entendu, cherché et trouvé.
Un petit gars de 270 gr, affamé, et perdu dans ce nouveau lieu inconnu.
Le lendemain a commencé par un toilettage on ne peut plus nécessaire... J'ai arrêté de compter les puces après 100... cela grouillait de partout. Et sans parler des quelques tiques déjà installées.
Je ne pariais pas sur son avenir, pensant que cette invasion parasite avait dû l'empoisonner, mais non !
Il est maintenant en pleine forme et bien épanoui.
JARFIE
Nous avons trouvée la petite Jarfie sur un tas de détritus de ciment/cartons. Selon les voisins questionnés, elle était orpheline. Elle était très sale (le bain a été obligatoire), et elle était dénutrie et atteinte de coryza. Elle n'avait que quelques semaines.
Elle est installée à l'Oasis et va très bien à ce jour.
DOUKANE
Une pauvre petite Princesse, qui n'a pas eu de chance, car nous n'avons pas réussi à la sauver...
Un jour, une chatte errante est arrivée dans le garage de Fanny et Tarik, et s'y est installée pour mettre bas ses 3 petits.
Elle s'en occupait bien, mais soudainement elle a disparu (accidentée lors d'une de ses sorties ?).
Tarik les a trouvés seuls un matin : un bébé était décédé, un était bien mal en point, le 3ème bien frêle. Fanny étant en France, Tarik est allé acheté du lait maternisé et s'est mis aux biberons, en veillant à ce que les petits soient bien au chaud.
Mais il allait reprendre le travail et être absent toute la journée, nous sommes donc allés chercher les petits. Le petit "mal en point" a rejoint le Paradis durant le trajet.
Tarik les a trouvés seuls un matin : un bébé était décédé, un était bien mal en point, le 3ème bien frêle. Fanny étant en France, Tarik est allé acheté du lait maternisé et s'est mis aux biberons, en veillant à ce que les petits soient bien au chaud.
Mais il allait reprendre le travail et être absent toute la journée, nous sommes donc allés chercher les petits. Le petit "mal en point" a rejoint le Paradis durant le trajet.
La petite Doukane est donc arrivée seule, bien décidée à vivre, du haut de ses 14 jours !
Dès le départ elle avait des diarrhées permanentes. Manifestement elle ne supportait pas le lait maternisé. Pourtant elle s'alimentait de bon cœur et avait commencé à prendre du poids, je la croyais sortie d'affaire.
Mais malgré des soins constants et un traitement véto, elle s'est mise à reperdre les grammes pris... Nous avons combattu ensemble, mais elle n'a pas réussi à survivre. Trop fragile, elle est partie rejoindre ses frères/soeurs...
Doukane, tu n'as pas vécu longtemps avec les humains, mais au moins
tu n'auras eu que de l'amour et de la douceur (encore merci à Tarik).
Ton départ nous a tous rendus très tristes.
Tous ces chats ne sont pas des chats abandonnés, comme il l'est bien trop souvent dit sur les réseaux sociaux.
Ils n'appartiennent à personne : ils sont nés et vivent dans la rue. Ils se reproduisent à longueur d'année, les femelles sont gestantes quasiment en permanence (et ce dès 5/6 mois)
Parfois les habitants nourrissent un ou plusieurs chats, mais n'en veulent pas plus dans leur quartier. Aussi s'ils trouvent des nouveaux-nés, ils n'hésitent pas à les ôter à leur maman pour aller les déposer dans un autre quartier (les plus "respectueux" les portent là où ils savent que les chats sont nourris). Il y a beaucoup d'inconscience collective et de méconnaissance animale.
C'est pourquoi (et bien plus souvent en ville qu'en campagne d'ailleurs), on trouve de nombreux chatons dans de piteux états qui se débattent péniblement pour survivre.
Seuls les plus vaillants tiennent bon, mais généralement dans de très mauvaises conditions.
Sans vous il nous sera impossible de reprendre les stérilisations de rue. Nous comptons sur vous et vous rappelons qu'il n'est jamais trop tard pour nous soutenir en adhérant à l'association, ou pour nous faire un don.